Il était une fois, une famille qui avait deux filles. La mère travaillait dans l’artisanat : elle fabriquait des cadres pour les tableaux et le père était enseignant. Ils aimaient leurs filles…
Il était devant moi ! Dans mon salon, à se gratter, à abîmer mon beau tapis, à faire le fou. Ce sac à puces, ce bout de chiffon froissé, cette petite chose qui me regardait et que je regardais bêtement…
Le cheval venait de s’installer dans la vallée. Il se sentait heureux : l’herbe était fraîche et les fontaines d’eau jaillissaient çà et là. Toutefois, il se sentait un peu seul et la présence d’un ami lui manquait…
L’histoire commence par une petite fille qui, subjuguée par le Paradis, l’établissement dans lequel son père travaille, raconte ses souvenirs à son frère autiste…
Le paradis
Le paradis est l’endroit le plus merveilleux du monde. Il a de grandes portes qui s’ouvrent par enchantement. Au paradis, les soucis n’existent pas. Tout est tranquille, et les gens sont heureux. Au paradis, la cuisine est immense, et un buffet à volonté est proposé mais pas comme vous l’imaginez ! C’est beaucoup mieux ! Le poisson n’a pas d’odeur de poisson, et il fond dans la bouche. Au paradis, la pomme au miel est accompagnée de viande, et il y a toutes les confiseries que l’on veut. Au paradis, le chocolat est en forme de cœur avec une pistache ou une amande par-dessus. Et tout le monde peut admirer une sirène confectionnée dans un gigantesque morceau de glace. Rien n’est impossible au paradis. Le paradis est magnifique. J’en sais quelque chose, puisque mon père en était le portier. Tous les soirs, je ferme les yeux en pensant au paradis pour m’endormir. Je m’en rappelle bien…