Le monde m’appelle
Je marchais sur mon fil, plongé dans mes rêves,
Je vivais loin du monde, entre la poésie et le rêve.
Tel un funambule, je planais à travers l’univers.
Et j’ai entendu le monde qui m’interpellait :
« Personne ne passera inaperçu !
Abstrait ou réel, tout le monde entrera en scène ! »
À moi d’inventer mes répliques au hasard.
Je cherchais mes phrases, des mots qui frappent,
Des bras qui se défendent, des rêves qui se lancent.
J’étais ce poète fait de souffle et de sang.
Dans un univers infini, le sablier parcourait mon temps.
Il se remettrait à jour pour un nouveau défi d’un autre genre.
À bras-le-corps, je me mesurais à ce monde immonde,
Entre le réel et virtuel, je n’étais qu’un simple passant,
Il jouait avec moi et moi, je rêvais mes rêves d’enfant.
Firouzeh Ephrème